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Alors que la médecine est considérée comme l'un des métiers les plus nobles dans le pays des tambours, la rémunération des médecins dans les structures sanitaires publiques et privées ne dépasse guère les 100 $ par mois. Depuis 2020, des polémiques persistent sur la rémunération des médecins, est-il temps d’ajuster le salaire selon le standard et la quantité de services rendu ? Comment résilier les revenus des hôpitaux et à ceux des prestataires. Analyse!

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Après la pandémie de COVID-19, le système de santé Burundais est resté vulnérable, et la propagation de la variole du singe a exacerbé cette situation. De plus, l'épidémie de Marburg déclarée récemment au Rwanda voisin souligne l'urgence d'une réponse coordonnée et efficace. Comment devrait agir le pays dans de telles circonstances ? Quel est le rôle du secteur privé ? Quelle leçon faut-il apprendre du covid-19 ?

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Au Burundi, le monopole public est au cœur des défis qui gangrènent le système de santé. Malgré les efforts du gouvernement, les effets de la pénurie se font sentir, des grands hôpitaux jusqu'aux centres de santé communautaires dans les recoins les plus reculés du pays. Pourquoi ce phénomène devient-il de plus en plus chronique ? Comment renverser la tendance ? Billet de MUGENZI Edgard.

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Au Burundi, les réformes politiques de 2006, visant à offrir la gratuité des soins de santé aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes représente un pas important vers une meilleure équité en santé. Cependant, la mise en œuvre de cette mesure est entravée par des défis significatifs, dont la pénurie chronique de médicaments dans les hôpitaux publics. Cette situation conduit de nombreux patients à payer eux-mêmes les médicaments, ce qui contredit l’objectif de gratuité des soins et place un lourd fardeau financier sur les familles vulnérables.

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Au Burundi, les services de santé sont en pleine inflation. Hormis le prix des médicaments qui ne cessent de monter en flèches, les prix des examens para cliniques vont crescendo. Depuis janvier 2024, les prix des services d’imagerie et des analyses en laboratoire ont augmenté de 50 à 300 % dans certains hôpitaux publics et privés. Cette situation aggrave encore l’accessibilité aux soins de santé pour les Burundais.

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Au Burundi, le ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA vient de publier un communiqué stipulant la fermeture des pharmacies, des centres de santé et des écoles paramédicales privées, conformément aux mesures exigées par les autorités publiques. Cependant, ces mesures interviennent à un moment où le système sanitaire est gravement affecté par l'inflation des services et des médicaments

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Le 28 Mai, le monde célèbre, la journée de l’hygiène menstruelle. Cette dernière arrive au moment où le besoin d'assistance humanitaire concerne 306 000 personnes, majoritairement les victimes des alinéas climatiques. Alors que l’hygiène menstruelle est un indicateur important de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents (SSRAJ), le besoin en kit de dignité reste une urgence chez la jeune fille burundaise victime des changements climatiques. Billet de MUGENZI Edgard

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Selon OMS, le Burundi dispose environ 48 hôpitaux y compris les hôpitaux nationaux, régionaux et les hôpitaux de districts ; majoritairement sous la responsabilité du gouvernement et des communautés religieuses. Cependant, les conditions et les capacités d’accueil sont loin d’être satisfaisants en raison de plusieurs facteurs. Zoom !

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Au Burundi, le marché des services de santé est largement dominé par le secteur public. La complexité du système, les monopoles sur le marché des médicaments, le non accès et le mauvais fonctionnement de l’assurance maladie fait que plus de 70% ne peuvent pas accéder aux soins de santé de qualité. De ce fait, le paiement direct des coûts de santé, la pénurie et l’inflation des produits pharmaceutiques font que 1 ménages sur deux des burundais tombent dans la pauvreté après un séjour dans un milieu hospitalier.

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Au moment où nous célébrons la journée de la planète, le berceau des tambours fait face à des pluies dévastatrices qui sont à la base des inondations, glissements de terrain, vents violents et grêle ayant affecté plus de 203 900 personnes, entre septembre 2023 et Avril 2024. Ces alinéas climatiques n’ont pas épargné les structures de soins de santé environnantes. Cette situation renforce le non accessibilité des services de santé sur place.

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Malgré la pénurie imminente des médecins dans le pays des tambours, la faculté de Médecine reste sous la grande régulation des pouvoirs publiques depuis une longue décennie. Parmi des milliers qui passent le test d’intégration, seulement 300 meilleurs candidats sont répartis dans les trois facultés de Médecine disponibles au Burundi. Nonobstant, le constant est qu’environ 50% arrivent à peine au bout de ce parcours plein d'embûches. Le point avec MUGENZI Edgard.

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Le Burundi, comme d'autres pays d'Afrique subsaharienne, rêve de la Couverture Santé Universelle (CSU) d'ici 2030. Un objectif louable, mais dont la réalisation s'annonce semée d'embûches, surtout lorsqu'on évoque l'assurance maladie comme solution miracle. Le point avec notre collègue Trésor Sangwe.

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Au Burundi, plus de 47 % de la population burundaise n’est couverte par aucun mécanisme assurantiel en santé. Nonobstant ; les pouvoirs publiques proposent l’instauration d’une carte d’assurance maladie obligatoire. La question qui se pose est de savoir si une loi sur l’assurance maladie obligatoire est réalisable au Burundi. Analyse

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L'accès aux services de santé au Burundi est confronté à de nombreux défis qui entravent la disponibilité, l'accessibilité et la qualité des services médicaux tels que les infrastructures inadéquates ; un financement limité ; pénurie du personnel et un fonctionnement complexe de l'assurance maladie au Burundi. Notre collègue Clairine IRERA propose des solutions.

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Les défis géographiques et financiers, limitent certains étudiants talentueux à faire la médecine. Parallèlement, la fuite des médecins burundais vers d'autres pays, due à des rémunérations faible et à des conditions de travail défavorables n'est pas sans conséquences. Avec cette double problématique, l'avenir des services de santé dans le pays des tambours, reste une question qui taraude plus d'un. Analyse de notre blogueur Bénit NSABIMANA

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Pour obtenir le meilleur état de santé individuel ou collectif, il faut des moyens financiers, techniques et humains comme les ressources mises en œuvre pour le bon fonctionnement des hôpitaux, la rémunération du personnel soignant et le stock des médicaments, etc. Néanmoins, au Burundi, les ressources alloués à la santé sont loin d’être satisfaisant ; ce qui n’est pas sans répercussion sur le système sanitaire en général. Le point avec notre collègue Kelly NIBOGORA

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Selon étude sur le financement de santé au Burundi, publie en 2014 ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA en 2014 révèle que Chaque jour, près de 123 citoyens burundais tombent dans la pauvreté à cause des dépenses catastrophiques liées aux soins ; ce qui affecte le développement économique du Burundi par ricochet.

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Au Burundi, l’approvisionnement et la gestion des médicaments font partie des principales contraintes auxquelles se heurtent les services de santé. La pénurie récurrente des médicaments qui s’observe dans les hôpitaux et dans les pharmacies témoigne mille et un défis qui inondent le marché des médicaments dans le pays des tambours. Analyse

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Au Burundi, le salaire mensuel de base d’un médecin se chiffre à 78 000BIF, soit un équivalent de 30 USD, cumulé aux indemnités, il touche un plafond de 480 000BIF, soit 165 USD. Cette situation pousse la plupart des médecins à travailler jour et nuit pour joindre les deux bouts du mois. Nos blogueurs sont allés la rencontre des disciples d’Hippocrate.

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Samedi, 16ème jour du mois de septembre, dans les enceintes du centre hospitalo-universitaire de KAMENGE, Resolution Connect lançait la #MedcareRevolutionCampaign sous le thème: « Libre marché et accès aux services de santé au Burundi » qui vise à avancer le libre marché pour promouvoir la santé, la prospérité et le bien-être. Zoom sur la campagne.

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Avec un taux de croissance du PIB réel estimé à 4 %, le système sanitaire est l’un des secteurs qui souffrent du sous financement malgré sa place primordiale dans le développement d’un pays. Faut-il se demander pourquoi plusieurs épidémies persistent encore au Burundi ? Pourrions-nous les ralentir ou les éradiquer ? Quel système de santé faudrait-il entreprendre?

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Dans le budget de l’État 2022/2023, le montant alloué à la santé est de 228,7 milliards de francs burundais (BIF), soit 112,4 millions de dollars américains (USD). Il représente 9,6 % du budget national contre 13,4 % en 2021- 2022, cette diminution de la proportion des allocations budgétaires à la santé explique que des efforts supplémentaires sont indispensables pour atteindre l’objectif international de 15 % du budget de l’État prévu dans « l’engagement d’Abuja ». Analyse avec Edgar MUGENZI.

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Pénurie de personnel soignant, de produits pharmaceutiques, du kit chirurgical ou encore de capacités d’analyse de laboratoire sont une réalité au Burundi. Pour faire face à ces défis, le renforcement du secteur de santé est prioritaire.

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En 2020, le Burundi disposait 0,1 médecin par habitant contre 4,5 en moyenne à l'échelle du continent. Actuellement accentuée par la migration du personnel de santé vers les pays de la sous-région et au-delà de la méditerranée, cette situation pèse sur lourd sur l’offre des services de santé de qualité.

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À l’horizon du 21eme siècle, il existe encore des parents qui choisissent toujours à la place de leurs enfants en mettant dans les oubliettes leurs passions et leurs ambitions, une réalité qui met à genou l’éducation et le choix libre de sa carrière pour les générations actuelles.

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Actuellement le Burundi compte une centaine des médecins généralistes et spécialistes qui ont quitté le pays pour prester dans régions ou au-delà du contiennent noir. Alors que le nombre des exodes ne fait que croître, faut-il se demande pourquoi les confrères d’Hippocrate migrent-ils autant ? Comment faut-il les retenir ? Analyse avec MUGENZI Edgard.

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Avec un PIB annuel inférieur à 300 USD par habitant, le budget publique alloué à la santé n’arrive pas à prendre en charge les besoins nécessaires pour faciliter l’accès aux soins et aux médicaments pour tous. Nonobstant, la libéralisation des investissements médicaux pourraient attirer des capitaux qui peuvent changer la donne.

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Dans les pays en voie de développement, la situation économique est la principale barrière qui empêche la population à accéder librement aux soins de santé. Cependant, stimuler les revenus pour investir dans la santé pourrait faciliter la couverture des soins pour tous.

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Au Burundi, plus de 90% des Startups opèrent dans le secteur informel et la plupart d'entre elles font faillite très tôt. De plus, les acteurs du secteur informel n'ont pas accès aux privilèges du secteur formel tels que la formation, le capital et le marché. La plupart d'entre eux sont des jeunes qui viennent des bidonvilles, d'autres viennent de terminer leurs études secondaires ou universitaires, sans aucune expérience professionnelle et se retrouvent parfois engloutis par les géants du marché.

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