25-08-2023

Au Burundi, les besoins en termes de santé sont croissants, avec une prévalence des maladies transmissibles (paludisme, hépatites) et non transmissibles (diabètes, maladies cardio-vasculaires) en hausse. Une situation accentuée par la pénurie de professionnels de santé : le pays disposait en 2020 de 0,1 médecin par habitant contre 4,5 en moyenne à l’échelle du continent.

De surcroît, la formation initiale et continue des personnels de santé est peu répandue. Et le pays rencontre des difficultés à assurer des opérations de support indispensables à la qualité des soins, comme l’approvisionnement en produits sanguins (insuffisante d’environ 30 % à la demande) ou la disponibilité et la fiabilité des actes de biologie médicale.

Le libre marché ; une aubaine ?

Parier sur la carence en termes d’équipements qui hante les formations sanitaires au Burundi ; il n'est pas superflu de profiter des avantages du marché libre pour élever le niveau des services de santé pour deux raisons.

D'abord; le système de libre marché pourrait permettre d'attirer des investisseurs privés locaux et étrangers à s'intéresser et à éjecter beaucoup plus de capitaux dans le domaine de la santé en donnant la priorité aux besoins urgents. De plus, ces investissements favorisent la modernisation et la rénovation de la qualité des soins par l’importation d’outils et de techniques modernes.

Deuxième; le marché libre pourrait faire face à la pénurie de médicaments en réduisant les processus d’approvisionnement complexes qui conduisent à des ruptures de stock récurrentes en établissant un équilibre entre l’offre et la demande.

En somme, pour réduire les barrières qui empêchent l’accès à des services de santé de qualité au Burundi, il faut donc s’attaquer aux racines pour relever le défi de manière permanente. À mon humble avis, cela ne peut être réalisé que grâce au système de libre marché.

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